Redynamisation commerciale des centres-villes : position de la FECP
En décembre 2017, la FECP a été auditionnée par la mission préparatoire au Plan « Action Cœur de Ville » du Gouvernement, et par le groupe de travail du Sénat consacré à la revitalisation commerciale des centres-villes. Ces auditions ont notamment permis à la FECP de mettre en valeur l’impact positif du développement du commerce alimentaire de proximité et de formuler des propositions pour renforcer le dynamisme global et donc l’attractivité des centres-villes.
Propositions pour la revitalisation commerciale des centres-villes
- développement d’une véritable dynamisation commerciale grâce à des animations régulières, des managers de centre-ville…;
- accessibilité retrouvée qui favorise les déplacements et les stationnements par la construction de places de parking (si possible gratuits pour les courtes durées);
- retour d’un habitat en centre-ville, notamment en direction des familles par une offre de logements adaptée en création ou en rénovation;
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relocalisation en centre-ville des services publics, des professions libérales et des équipements culturels et de loisirs afin de recréer du flux;
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élaboration concertée des documents d’urbanisme avec tous les acteurs du commerce.
La FECP a surtout relevé l’urgence d’aider le commerce à faire face aux pure-players étrangers du e-commerce, très peu pourvoyeurs de lien social et d’emplois de proximité, en posant des règles du jeu égales en matière d’amplitude d’ouverture et de fiscalité.
- Favoriser une plus grande amplitude horaire et hebdomadaire d’ouverture des magasins en donnant la liberté aux entreprises de choisir leurs jours et heures d’ouverture sous réserve de contreparties négociées avec le personnel;
- Instaurer l’égalité fiscale entre les différentes formes de commerce : supprimer la fiscalité du foncier commercial (taxe foncière sur les propriétés bâties, CFE, TEOM, TASCOM) qui ne pèse que sur les magasins physiques, et la remplacer par un impôt acquitté par tous les acteurs et assis sur la valeur ajoutée. Cette révision doit être complète et globale pour l’ensemble du commerce. Elle ne doit pas consister en un simple transfert entre les différents métiers, formats ou lieux d’implantation des magasins.